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Groupe LEXIMPACT - LYON - BIM, maquette numérique et diagnostiqueurs
© Crédit Photo : shutterstock

BIM, maquette numérique et diagnostiqueurs

Pour certains diagnostiqueurs, la révolution numérique en cours dans le bâtiment constitue un formidable marché. Pour tous les autres, elle changera inéluctablement la manière d'exercer.


Depuis 2014, et la mise en oeuvre du Plan Transition Numérique dans le Bâtiment (PTNB), l'acronyme BIM est sur toutes les lèvres. Le Building Information Management (BIM), rappelons-le, est un processus de travail collaboratif via une maquette numérique, partagée entre tous les intervenants d'un projet de bâtiment, de la conception à l'exploitation. Elle contient une base de données et une représentation graphique en 3D de l'ouvrage.


Mais à la différence d'une maquette 3D classique, la moindre fenêtre est nommée comme telle et constitue un objet 3D distinct, auquel sont attribués des méta-données décrivant ses caractéristiques, dont le matériau employé, le type de vitrage, etc. Le modèle résultant est suffisamment complet et explicite pour envisager de la simulation de performances, comme dans le secteur automobile ou l'aviation.


L'acquisition de l'existant

Déjà souvent utilisée en conception, la maquette numérique se généralise aussi sur le bâtiment ancien. Pour les propriétaires et exploitants de bâtiments, elle permet en effet de mieux planifier leurs décisions d'investissement (coûts d'exploitations, rentabilité du capital investi, retour sur investissement).


Il convient dès lors de modéliser en 3D le bâtiment existant. Ce qui nécessite trois prestations principales « du chantier à la maquette numérique » :

  • le relevé scan 3D sur site & nuage de points : il s'agit de réaliser, avec des matériels laser, des captures point par point, de la photogrammétrie, aux dimensions réelles, des murs, cloisons, portes, fenêtres, planchers et plafonds du bâtiment ;
  • la conception de la maquette 3D : ces nuages de points servent ensuite de base de données pour la modélisation 3D du bâtiment et de ses éléments de construction ;
  • l'intégration de données.

D'où des enjeux économiques importants et un véritable marché pour les entreprises qui proposent des « maquettes numériques BIM ». Un marché dans lequel s'est déjà engagé plusieurs acteurs de divers horizons depuis plusieurs mois. Certes, tous les diagnostiqueurs n'ont pas vocation à s'y lancer bien sûr. Seuls quelques-unes parmi les structures de diagnostics immobiliers les plus installées, et qui disposent de fonds propres, peuvent y prétendre. Car l'investissement initial n'est pas négligeable. 50 000 euros, au minimum, pour le matériel, sans compter la capacité de rassembler toute une chaine de compétences nouvelles, de la prise de points à la conception de la maquette et à sa diffusion en produit adapté à la demande.


Article original publié sur www.diagnostiqueur-immobilier.fr
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